Alors que le monde a les yeux rivés sur la pandémie Covid-19, ce juillet 2020 annonce le début de la fin d’une injustice séculaire sur l’utilisation des eaux du Nil. Ce fleuve légendaire, souvent cité comme nourricier des grandes civilisations du delta, a manqué de récits mentionnant l’Éthiopie, pourtant source de 86% des eaux du Nil dont elle utilise 0%. L’Éthiopie, à l’aube du nouveau millénaire selon son calendrier, s’est enfin attelé avec détermination à faire usage de ces eaux pour son développement, sous le principe d’utilisation équitable et raisonnable. Les éthiopiens, d’ici et d’ailleurs, se mobilisent dans une campagne de sensibilisation à l’égard du droit de l’Éthiopie sur le Nil sous le hashtag #NileForEthiopia alors que leur pays a commencé le remplissage du réservoir du Grand barrage de la Renaissance sous le gouvernement mené par le Premier ministre Abiy, lauréat du prix Nobel de la paix de 2019
